Quand la mort frappe, qu’il s’agisse d’un proche ou d’une simple connaissance, il est de bon ton de savoir réagir avec empathie et en y mettant les formes. Il est parfois nécessaire de s’appuyer sur des éléments qui pourront nous aider à produire ce texte qui, quelle que soit sa longueur, saura transmettre le message qu’il faut aux personnes concernées.

Un exercice compliqué à bien des égards.

Faire appel à un modèle message condolèance, c’est souvent réussir à utiliser les bons mots dans l’une des plus délicates situations que la vie nous impose à tous. Chacun dans la vie se verra, tôt ou tard, confronté à une période de deuil. Qu’elle soit vécue directement ou non, il s’agit toujours d’un instant suspendu où les mots mêmes les plus simples vont venir réconforter, consoler, soulager ceux qui sont touchés. Mais au-delà des mots, il s’agit bien de transmettre une pensée pour l’être disparu ou pour ses proches. Une pensée qui pourra être, selon les cas, une preuve d’amitié, une assurance de son soutien, une main tendue pour aider dans un moment où la force manque, emportée par la tristesse et le désarroi.

Même lorsque le chagrin ne nous étreint pas fortement, car nous ne connaissions pas directement la personne, il nous faut par humanité savoir répondre à l’appel d’un événement tragique dont nous sommes au courant.

La plupart du temps, c’est à l’écrit que cet espace d’expression personnelle s’ouvrira et il conviendra alors de savoir coucher sur le papier les mots qui sauront transmettre l’émotion que l’on ressent, et la difficulté que représente l’épreuve qui se présente devant ceux à qui l’on s’adresse.

Pas forcément plus aisé qu’une prise de parole par la voix, l’écriture d’une lettre ou d’un court message de condoléances implique l’utilisation de certains codes qui, au risque de faire parfois cliché ou déjà-vu, seront les garants d’une communication sûre, sans erreurs ni faux-pas là où la maladresse serait difficile à expliquer et pardonner.

Ainsi, tous les modèles que vous pourrez consulter, laisseront, entre autres jalons pour votre rédaction, une indication sur la manière dont vous avez appris le décès de la personne, votre ressenti face à cette disparition, l’évocation de votre rapport ou votre relation au défunt, et enfin une large part réservée au partage de la douleur ressentie par votre ou vos interlocuteurs. Il est ici question de proposer, en quelque sorte, de prendre en charge une part de cette douleur à votre compte pour tenter d’alléger la charge qui repose sur les esprits et les épaules de ceux à qui vous vous adressez. Naturellement, les termes, les expressions idiomatiques seront renforcées si vos mots sont pour quelqu’un que vous connaissez peu. Ils laisseront place à des tournures plus personnelles dans le cas inverse du décès d’une personne que vous connaissiez bien, voire très bien. C’est là aussi qu’interviendront les références personnelles, les anecdotes, les souvenirs qui sauront marquer la personnalisation de votre texte et ainsi renforcer votre implication dans cette période de deuil qui s’abat sur chacun.